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Le XXe siècle
Les produits coloniaux laissent place au charbon, au pétrole puis, depuis les années 1980, aux trafics en vrac. Les temps de splendeur sont révolus.
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- Cargo, 1920 -
Un siècle après la fin de l'Empire, les produits coloniaux ont laissé la place au charbon et au pétrole, les poteaux de mine s'ajoutent au vin à l'exportation ; l'Amérique latine a supplanté les Antilles et, en Europe du Nord, le Royaume-Uni occupe de nouveau le premier rang.
Bordeaux dessert alors le monde entier jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, les changements politiques, entre autres en Afrique, l'évolution technique des navires en vue d'escales courtes et d'opérations accélérées, les mutations économiques amenèrent la fermeture de nombreuses usines et la disparition des lignes régulières de navigation qui avaient fait la prospérité maritime de la ville.
Bordeaux et ses avant-ports ne connaissent presque plus depuis les années 1980 que des trafics de vrac : bois exotiques, minerais, oléagineux, céréales, hydrocarbures raffinés, etc.
