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Au XIXe siècle, la construction navale met en œuvre de nouvelles énergies et de nouveaux modes de propulsion. Mais c'est aussi l'époque où les chantiers navals ferment l'un après l'autre. Parallèlement, les services de navigation se structurent : dragage, pilotage... permettent la navigation de gros navires dans l'estuaire.
Le premier vapeur à passagers est construit en
1818. C'est l'époque des nouvelles énergies (vapeur, moteur à explosion)
des nouveaux modes de propulsion (roue à aube puis hélice)
et des coques en métal.
À partir de 1855, la généralisation de la construction en
fer, puis en acier et la progression de la vapeur provoquent la fermeture
de presque tous les chantiers (les derniers survivants, sauf un, ne
résisteront pas à la crise de 1929).
Voir aussi "La construction navale au XVIIIe s." |
Ceci s'accompagne d'une augmentation importante de la taille et donc du tirant d'eau des navires, ce qui amènera la création d'un service de draguage par engin à vapeur, en 1840.
L'entrée de l'estuaire n'est éclairée que par le phare
de Cordouan, l'un des plus vieux phares de France (1590 - surélevé en
1790).
Grâce à de nouveaux feux la navigation nocturne est
sûre, dès 1860, entre l'embouchure et Pauillac. Aux environs
de 1880, une vingtaine de feux jalonnent l'estuaire : Cordouan, phare
de premier ordre, sept phares de troisième ordre (La Coubre, Terre-Nègre,
Pontaillac, Saint-Georges, Suzac, Pointe-de-Grave, Richard) et une dizaine
de feux et fanaux.
Le service d'un pilote est obligatoire pour tout navire
de plus de 80 tonneaux depuis le XVIIIesiècle.
Les équipements portuaires de Bordeaux restent
insuffisants. Sur la rive gauche, il n'y a que 1100 mètres de quais
verticaux en 1880. Un bassin à flot est achevé en 1880, un
second en 1911.