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Le cabotage et les nouveaux trafics

Au XIXe siècle, le chemin de fer détrône le cabotage national traditionnellement assuré par les voiliers. En revanche, les échanges commerciaux européens s'étendent vers les ports russes. Cependant la moitié des transports se fait vers le Royaume-Uni.

Goélettes dans le port de Mortagne
- Goélettes dans le port de Mortagne -

Après 1815, le cabotage national conserve son caractère traditionnel. Il s'agit pour  l'essentiel de voiliers. Mais la concurrence des chemins de fer entraîne, à partir du milieu du siècle, un déclin inexorable.

Par contre les échanges commerciaux européens s'étendent encore plus vers l'est avec les ports russes (Riga, Saint-Petersbourg) d'où nous proviennent du bois, du chanvre, du fer, du blé, en échange de vin et d'eau de vie.
Le Royaume-Uni redevient un des principaux acheteurs de vin et assure de nouveau plus de la moitié des transports, fournissant du charbon, achetant des poteaux de mine, devant les Norvégiens, les Hollandais et les Prussiens.
Le trafic avec l'Europe du Sud représente peu de choses malgré les achats de vin à l'Espagne, de merrains à l'Autriche par l'Adriatique et de pétrole à la Russie par la Mer Noire.

Voir aussi "Le cabotage et les Hollandais" Voir aussi "Le cabotage au XVIIIe siècle"

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