Paroles d'estuaires
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Björn Larsson


Francophone et francophile, ce professeur d'Université a lui aussi choisi de vivre sur un voilier découvert à Marseille. Il navigue entre Suède et Danemark, va même pêcher l'inspiration de ses romans d'aventures dans les mers de l'Islande.
Après Le cercle celtique et Long John Silver, Le capitaine et les rêves a obtenu le Prix Médicis Étranger en 1999.

- Le port maritime et le terrien (extraits d'un article paru dans 'Le Monde' du 7 mars 2003
- Séjour en Gironde : reportage photo

Bibliographie

La sagesse de la mer
Grasset et Fasquelle (mai 2002)

Présentation de l'éditeur :
Ici, l'auteur navigue à la voile. Il nous parle de la peur, de l'aube, de la fatigue, du bonheur, du vagabondage, du rêve, de la liberté... La liberté avant tout. La voile, c'est aussi cohabiter sur un petit espace, les ports, les cafés et les pubs et bien sûr les rencontres avec des êtres pittoresques... Une ode à la mer placée sous le signe d'une figure tutélaire, le poète suédois Harry Martinson, Prix Nobel de littérature en 1974, "nomade du monde" pour qui le droit primordial de l'être humain est de voyager. [extrait de www.amazon.fr]
La dédicace du traducteur :
Après quatre romans tous différents dans leur exécution, Björn Larsson nous surprend à nouveau. Cette fois avec un recueil d'essais sur la mer, le voyage, l'errance et bien d'autres choses encore. C'est un livre à déguster à petite dose, au rythme de la vingtaine des chapitres qui le composent et qui fournissent chaque fois de quoi méditer. N'est-ce pas cela, la véritable lecture : celle qui se prolonge dans l'esprit du lecteur une fois le volume refermé (même temporairement) ? En outre, le contrepoint avec un illustre prédécesseur (le prix Nobel Harry Martinson, totalement ignoré des Français) constitue un attrait supplémentaire par le contraste stylistique qu'il offre. Même s'il s'agit là, avant tout, de l'expérience d'un marin, les terriens invétérés peuvent en prendre de la graine. Peut-être seront-ils alors incités à suivre l'exemple de l'auteur et à sacrifier l'attrait du... bronzage au profit du calme, de la solitude, de la beauté, de la lumière... Peut-être seront-ils incités à ne pas trop se plaindre la bouche pleine et à profiter de toutes les merveilles que peut offrir le monde à celui qui ne le traverse pas les yeux fermés mais avec un minimum d'intérêt pour ses innombrables richesses naturelles, humaines et culturelles. Quel plaisir, quand on conteur né s'arrête pour un instant de raconter pour nous inviter au voyage (intérieur). Philippe Bouquet [extrait de www.fnac.com]

Le capitaine et les rêves
Grasset et Fasquelle (mai 1999) ; Livre de poche (octobre 2002)

Lorsque le capitaine Marcel débarque dans les ports, sa présence charismatique bouleverse certains destins locaux : Rosa, la jeune serveuse qui végète dans un village espagnol, Mme Le Grand, veuve d'un marin français qui tient les comptes de tous les matelots qu'elle a connu, Peter le diamantaire irlandais, et Jacob le danois qui occupe sa retraite à surfer sur le web, ces quatre-là ne se remettront pas de l'avoir croisé, ne serait-ce qu'un soir, et finiront par partir, chacun de leur côté, à sa recherche. C'est en Irlande, dans un pub de Kinsale où Marcel finit toujours par revenir, que leur improbable rencontre a lieu. Marcel les entraîne alors dans une course à la voile, au cours de laquelle ils découvriront la solidarité, la vanité de certaines choses et la beauté de la vie. Ses amis se sont trouvés, son " message " est délivré, Marcel peut enfin reprendre la mer, seul. Une histoire simple, leçon d'humanité sur ce que les êtres peuvent représenter les uns pour les autres.

 

Le mauvais œil
Grasset et Fasquelle (mars 2001)

Le chantier Eole a creusé sous les pieds des Parisiens des kilomètres de galeries. La chose n'a guère été ébruitée, par mesure de sécurité, les conséquences d'un attentat pouvant être effrayantes sur le plan humain et considérables sur le plan matériel. Ahmed travaille sur ce chantier. Avec Mireille, sa femme, et Fatima, sa fille, il tente, malgré un lourd passé, de mener une vie paisible et honnête. Mais des fondamentalistes islamistes et des crânes rasés de l'extrême droite voient dans ce chantier le lieu rêvé d'un affrontement auquel Ahmed ne parviendra pas à rester étranger... Otage de ces fanatismes contraires, il devra faire un choix cornélien entre la vie de sa fille et celle de milliers de Parisiens. Georges, son ami français, sera-t-il en mesure de le sortir de ce piège ? La "main de Fatima" suffira-t-elle à écarter la menace du "mauvais oeil" ?

Le Cercle celtique
Folio policier (octobre 1998)

Un voilier vogue au large de l'Écosse. Bravant les rigueurs de la mer du Nord en plein hiver, ses deux passagers se dirigent vers des périls sans nom. Car plus effrayants que la nature déchaînée sont les dangers dont les hommes les menacent. Poursuivis sur les mers par des inconnus, volés, espionnés, ils n'en sont pas moins déterminés à découvrir la clef de la malédiction qui pèse sur MacDuff et Mary, amoureux en fuite. A découvrir surtout le secret du Cercle celtique, avec ses mystérieux rites meurtriers. De pays en pays, de tempête en bourrasque, de surprise en révélation, les deux aventuriers de la mer vont accomplir un étonnant voyage et mettre au jour quelques sinistres vérités...

 

Long John Silver
Grasset et Fasquelle (avril 1998) ; Livre de poche (février 2001)

En 1742, à Madagascar, entouré d'une garde d'anciens esclaves noirs libérés, John Silver, le célèbre pirate à la jambe de bois désormais retraité, fait le bilan de sa vie. Tous ses vieux compagnons d'aventures sont morts : le capitaine Flint, Pew, Israël Hands, le perroquet chanteur, et tous les autres. S'il prend la plume, c'est pour un double motif : fournir de la documentation à un certain Daniel Defoe - qui est en train d'écrire une Histoire générale de la piraterie - et redresser les contrevérités colportées sur son compte par un certain... Jim Hawkins. En Angleterre en effet, John Silver passe maintenant pour "l'ennemi de l'humanité". Le moment est donc venu de rédiger l'histoire "véridique" de sa vie et de faire savoir au monde comment le jeune garçon de Bristol qu'il était, qui savait lire et écrire aussi bien l'anglais que le latin, a appris, en mer, à haïr les capitaines et autres autorités. C'est l'occasion d'un roman haut en couleur mettant en scène aventuriers, pirates, égéries, vibrant d'amour de la liberté et d'esprit de tolérance, et auquel ne manque pas cet ingrédient essentiel à toute bonne sauce littéraire : l'humour.

NB : Sauf indication contraire, les commentaires sont extraits du site alapage.com

- Le port maritime et le terrien (extraits d'un article paru dans 'Le Monde' du 7 mars 2003
- Séjour en Gironde : reportage photo


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