À 5 heures 50, nous ne sommes que trois voitures
et une moto à embarquer sur le Anne-de-Bretagne -
j'ai dû manquer les deux premières traversées
puisque le bac
commence son service à 5 heures 25 précises -
pour passer d'Indret à Basse-Indre.
En six kilomètres, venant de Bouguenais par La Montagne,
j'ai croisé une voiture et deux vélomoteurs ;
on en tirera la sociologie de l'aube estuarienne
qu'on pourra qu'on voudra
et pour renseigner la rubrique économie,
communiquons que le carnet de dix tickets de passage
se négocie treize euros et onze centimes.
Bernard
Bretonnière et 'Paroles d'estuaires'
(biographie, bibliographie, autres extraits)