par Jean-Bernard Forie
Samedi 3 juillet
J’affronte les ultimes épisodes d’un combat de plusieurs jours pour que tout soit prêt à temps : bateau, matériel, avitaillement… Je dois lutter sans trêve pour m’arracher à des contraintes et contretemps de toutes sortes : le boulot, les diverses tâches que j’ai promis d’achever à la maison avant de partir… Je me bats, « check-lists » à la main, contre le temps qui file comme le sable entre les doigts.
Je rêve d’être un explorateur de métier, qui pourrait, libéré de tout, préparer minutieusement ses expéditions lointaines. Pas d’entrave familiales ou professionnelles, rien pour me renvoyer aux dures contraintes de la vie sédentaire !
Au diable les prévisions irréalisables ! Finalement, on partira quand on pourra… Et sur cette péremptoire déclaration, je vais me coucher. Il est deux heures du matin.
Présentations | Dimanche 4 juillet