par Jean-Bernard Forie
Lundi 27 avril 1992
Revenu au club nautique en milieu d'après-midi, j'appareille discrètement, économisant ainsi sur les frais de port. Il faut dire aussi que, malgré mes appels, le gardien est resté invisible. J'aime ce genre de discrétion, de la part des préposés portuaires…
Une fois sur l'eau, je tire des bords parfaitement carrés en m'évertuant à remonter la brise de sud-ouest,
orageuse, sans plan anti-dérive. Un large remous s'étale au vent de cette coque qui glisse sans pouvoir accrocher
sur l'eau. Ayant amené la voile, je dois ensuite négocier un clapot croisé, à hauteur des bassins à flot,
dans lequel l'Espérance tosse horriblement.
Enfin je peux amarrer le gabarot à couple des chaloupes des scouts marins, sur la rive droite, près du Pont de Pierre.