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Le poids des guerres au XVIIIe s.

En ces périodes de guerres,  les corsaires reprennent du service mais  les pertes de navires furent nombreuses pour les armateurs bordelais.  À la fin de l'Ancien Régime, le trafic colonial a rendu Bordeaux prospère mais, sous la Révolution et l'Empire,  les défaites militaires ruinent le commerce estuarien.

Entre 1701 et 1815 la France s'est souvent trouvée en guerre, principalement avec l'Angleterre. Ces guerres provoquent de très fortes fluctuations du trafic colonial. Du fait de son infériorité numérique, la Marine Royale réussit mal à protéger les convois de navires marchands. Les Bordelais en perdent beaucoup.
En conséquence de nombreux navires sont armés en course à chacune des guerres.

Bordeaux devient un des principaux ports corsaires de France. Les corsaires sont plus d'un millier entre 1692 et 1815.

Voir aussi "Corsaires et pirates au XVe siècle"

Si le cabotage par des navires étrangers est peu affecté dans le courant du siècle, il n'en est pas de même sous la Révolution et l'Empire avec les blocus. À la fin de l'Ancien Régime, Bordeaux est au sommet de sa prospérité grâce au trafic colonial. Sa flotte marchande compte plus de 600 navires pontés, longs courriers, mais aussi caboteurs de plus en plus nombreux aux côtés des Bretons.

Les marins des petits ports de l'estuaire s'enrôlent en nombre croissant. Ces petits ports arment des caboteurs, alimentent Bordeaux et les navires de mer en vin. À Royan, les navires prennent un pilote. À Pauillac, ils se soumettent au contrôle sanitaire et à Blaye aux formalités douanières.

Mais la perte de Saint Domingue et la domination britannique sur les mers sous la Révolution et l'Empire, ruinent le commerce de l'estuaire.

Cachet de corsaire
- Cachet de corsaire -

© Conservatoire de l'estuaire de la Gironde