[…]
À 7 heures 20 plus de vingt-cinq voitures
patientent dans la file d'embarquement pour Basse-Indre ;
rien n'interrompt le flot des employés entrant dans l'arsenal
par la porte Houdaille ;
ils descendent du bac, du bus,
surgissent du nord, du sud,
à pied en voiture à vélo ou à vélomoteur.
Ceux qui viennent de La Montagne,
comme moi-même près de deux heures plus tôt,
ont emprunté la route-digue, trait tiré de la terre à la
Loire
au-dessus des marais
comme un pont avancé.
Bernard
Bretonnière et 'Paroles d'estuaires'
(biographie, bibliographie, autres extraits)